Ce mercredi 1er mars, le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire) jugeait une femme de 42 ans, installée dans une commune du nord-est de la ville, pour revente illégale de tabac et de stupéfiants.
Chaque mois, elle écoulait 50 cartouches de cigarettes (et environ 300 pots de tabac, achetés à l’étranger, notamment au Luxembourg et en Espagne). Elle raconte avoir gagné entre 2 000 et 2 500 euros par mois entre 2020 et 2022, selon Ouest France.
« C’était le bouche-à-oreille » a-t-elle répondu simplement au juge. Précaire, la prévenue aurait rencontré son intermédiaire lors d’une soirée. « Au début, c’était de petites quantités. Au fil du temps, j’ai vendu beaucoup de paquets (…) Je voulais faire profiter mes enfants ».
« Ce n’est pas un petit trafic de tabac, même si madame ne paie pas de mine » a lancé la représentante de la Direction interrégionale des Douanes des Pays de la Loire. « Madame a mis en place un vrai business, elle tenait sa petite comptabilité et faisait les livraisons sur les parkings des supermarchés de la région. »
La Douane a réclamé une amende douanière de 150 000 euros. Le procureur a requis 18 mois de prison avec sursis. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet la condamnant à de la prison avec sursis et a ramené l’amende douanière à 100 000 euros. (Voir 21 décembre, 11 juillet 2022)