Avec plus de 1 100 abonnés inscrits sur une page Facebook qu’il avait spécialement dédiée à son activité illégale, c’est un business sacrément lucratif que cet habitant d’Alençon, âgé de 30 ans, avait mis en place entre janvier 2019 et décembre 2020.
Jugé ce jeudi 2 mars devant le tribunal judiciaire d’Alençon, cet homme au casier judiciaire déja dense (18 mentions) est poursuivi pour avoir acquis et revendu toute une série de vêtements et d’objets de contrefaçon (chaussures, maroquinerie, parfum) dont il faisait l’acquisition au marché aux Puces de Paris, rapporte Ouest France.
•• « Au début, je n’y allais que pour moi. Puis pour des membres de ma famille. Ça s’est fait de bouche-à-oreille. Et j’ai été pris dans l’engrenage », concède le trentenaire qui explique être monté progressivement en régime.
De fil en aiguille, il a étoffé sa marchandise … pour aller sur le tabac : « je suis tombé sur des cartouches de cigarettes. Au début c’était pour moi. Après, ça m’a permis de ne plus avoir à payer pour du tabac. Je me faisais une marge entre l’achat et la revente. Mais le tabac était mauvais ».
•• « Ça me permettait d’améliorer mon quotidien. D’emmener les enfants à Disneyland ou au parc Astérix. Au total, j’ai dû gagner 10 000 euros sur deux ans » a-t-il calculé à la barre du tribunal.
Au final, la facture s’avère salée. Car en plus de l’obligation de devoir s’acquitter d’une amende douanière de près de 12 000 euros, il a été condamné à une peine de six mois de prison ferme qu’il purgera en bénéficiant d’un dispositif de bracelet électronique. (Voir aussi 28 janvier 2023, 8 novembre 2022).