Ce sera l’une des attractions du prochain Losangexpo. Et comme nous l’avons déjà annoncé, la SAF teste actuellement son concept-store (voir Lmdt du 5 octobre). Notamment à Paris. On peut le voir chez Cyril Geiger, rue Washington, depuis une semaine (voir photo). Et ce mercredi 12 octobre, un autre était installé chez Gérard Athéa, porte de Saint-Cloud.
Dans le dernier numéro du Losange (voir Lmdt du 10 octobre), Hervé Demaison, directeur général de la SAF (voir Lmdt du 29 avril) nous dévoile toute la démarche.
•• L’objectif
« Deux offres sont proposées : l’une pour les buralistes qui souhaitent tout refaire et adopter notre concept store global ; l’autre, baptisée « Remodling » qui ne repensera qu’une partie du point de vente. Nous travaillerons avec des sous-traitants, mais le seul interlocuteur du buraliste sera la SAF. Même sur une petite surface, il est possible de gagner 4/5 mètres linéaires additionnels, donc du chiffre d’affaires en plus (…)
« L’objectif est de partir d’une adaptation de l’offre à la clientèle du bureau de tabac et de construire le magasin autour. La SAF se charge ainsi du marketing, du merchandising et de l’aménagement. En revanche, nous souhaitons conserver son identité au point de vente et ne pas devenir une franchise des buralistes ».•• L’approvisionnement
« À la SAF, nous n’avons aucun intérêt à surcharger en stock le point de vente du buraliste. Nous devons trouver avec lui les produits adaptés à sa zone de chalandise. Nous suivrons les ventes de ses diversifications et ensuite adapterons son offre. L’objectif est d’accompagner les buralistes dans leur volonté de se moderniser et d’attirer les plus belles marques qui assurent le trafic en magasin ».
•• L’investissement
« Du côté des buralistes, l’idée est de leur proposer un concept le plus simple possible, le moins risqué économiquement et qui permettra de valoriser leur point de vente, y compris au moment de leur revente. L’investissement sera de l’ordre du coût de la rénovation classique d’un établissement (…)
« Fini les grandes idées de diversification et d’aménagement, la SAF a désormais une proposition concrète, impulsée par le président de Logista France, Laurent Bendavid, et sur laquelle elle travaillait depuis deux ans. C’est la force de la SAF qui, à l’inverse de ses concurrents, peut compter sur la puissance d’un grand groupe et sur l’agilité d’une PME de 300 personnes ravies de s’inscrire dans ce projet novateur. Car, quel que soit le process proposé, ce seront toujours les hommes qui le feront tourner ».