Alors que le Mois Sans Tabac (voir 2 décembre) touche à sa fin, la proportion de fumeurs en France stagne a plus de 31 %.
Par ailleurs, le projet de la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, visant à interdire les sachets de nicotine – un produit sans tabac qui pourrait pourtant contribuer à réduire le tabagisme (voir 30 octobre) – risque de compromettre les ambitions du Gouvernement d’atteindre « une première Génération Sans Tabac » d’ici 2032.
C’est ainsi que débute un communiqué de BAT France que nous reproduisons.
En effet, si les autorités persistent dans cette voie, cela marquera un recul significatif pour les fumeurs adultes français. Cette interdiction irait à l’encontre d’une mesure phare du Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT) 2023-2027, qui prévoit « d’élaborer une feuille de route cohérente sur la réglementation applicable à l’ensemble des produits nicotinés, tels les sachets de nicotine. »
« Cette mesure serait dévastatrice pour les fumeurs cherchant une alternative au tabac. Elle va à l’encontre des objectifs fixés par le précédent gouvernement dans le Plan National de Lutte contre le Tabac. Le rôle du Gouvernement est d’assurer la sécurité et l’efficacité des produits, et non de biaiser le choix des consommateurs » déclare Sébastien Charbonneau, Directeur des Affaires Corporatives et Réglementaires chez BAT France (photo).
« En effet, les alternatives, comme les sachets de nicotine, peuvent jouer un rôle dans la réduction des dommages causés par les produits combustibles et contribuer à l’objectif d’une génération sans tabac. »
•• L’exemple de la Suède : une approche qui fonctionne. Tandis que la France reste à la traîne parmi les pays européens en matière de lutte contre le tabagisme, la Suède se démarque avec un taux de tabagisme tombé à 5,3 % de sa population, elle est en passe de devenir un pays sans tabac (voir 15 novembre).
•• Les risques du commerce illicite. En France, favoriser la prohibition des sachets de nicotine au lieu de mettre en place un encadrement rigoureux risquerait d’encourager la vente de produits non contrôlés via des réseaux illicites, exposant ainsi les fumeurs français à des risques accrus. Par ailleurs, la ministre Darrieussecq affirme vouloir protéger les jeunes, mais une interdiction n’aura aucun impact concret sur eux.
« En fait, les ventes illicites avec des produits aux concentrations beaucoup trop élevées et arborant des étiquetages attrayants pour les mineurs ne feront qu’augmenter » ajoute M. Charbonneau. « En l’absence de cadre législatif, BAT France en a fait davantage en veillant à ce que ces produits soient commercialisés de façon responsable par les détaillants et vendus après une vérification appropriée de l’âge. »
•• Un appel à la collaboration pour une France sans tabac ! BAT France réaffirme son soutien à l’objectif d’une Génération Sans Tabac en France d’ici 2032, mais estime que la prohibition des sachets de nicotine aggraverait la situation. « Il est temps que le Gouvernement, les acteurs de la santé publique et l’industrie collaborent pour trouver des solutions viables. Ces efforts devraient se concentrer sur le contrôle strict de l’accès des mineurs à ces produits tout en offrant aux fumeurs adultes des alternatives légales au tabac », conclut Sébastien Charbonneau.
Pour en savoir davantage sur l’importance d’une règlementation juste et efficace pour l’atteinte d’une France sans tabac, visitez le nouveau site web à l’adresse www.francesanstabac.fr.