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12 Nov 2022 | International, Vapotage
 

Le groupe américain de cigarettes électroniques Juul Labs a indiqué, ce 10 novembre, avoir trouvé « une solution » pour éviter la faillite grâce à l’apport de capitaux de la part d’actionnaires de la première heure mais aussi avec un drastique plan de restructuration (voir 23 et 25 octobre).

C’est ce que rapporte une dépêche AFP que nous reproduisons.

Juul, qui est aux prises avec les régulateurs pour la poursuite de l’exploitation du vapotage, a affirmé avoir « identifié une voie à suivre, rendue possible par un investissement en capital de certains de nos premiers investisseurs », selon un porte-parole.

•• L’entreprise va aussi procéder « à une réorganisation, y compris l’étape difficile mais nécessaire de nous séparer de nombreux collègues », a indiqué ce porte-parole dans un email à l’AFP. Selon le Wall Street Journal, Juul va licencier environ 400 personnes, soit entre 30 % et 40 % de ses effectifs.

Le plan d’investissement quant à lui doit « permettre à Juul Labs de maintenir ses activités commerciales, de continuer à faire avancer son recours administratif contre l’ordonnance de refus de commercialisation de la FDA », l’agence de régulation sanitaire américaine, dit encore l’entreprise.

•• La participation des investisseurs comprend l’héritier des hôtels Hyatt, Nick Pritzker et un investisseur californien, Riaz Valani, qui figurent déjà parmi les plus importants actionnaires de la société, selon le Wall Street Journal. Le renflouement de la société a pour but de redresser la marque afin qu’elle puisse combattre la suspension contestée de la vente de cigarettes électroniques décidée en juin par la FDA (voir 25 juin).

En septembre, Juul Labs avait accepté de payer 438,5 millions de dollars à 34 États ou territoires des États-Unis, qui l’accusent d’avoir fait de la publicité auprès des mineurs et de leur avoir vendu ses produits (voir 7 septembre).

En outre, l’avenir des cigarettes électroniques de Juul est en suspens aux États-Unis, alors que les autorités sanitaires américaines en avaient interdit en juin la vente dans le pays, décision temporairement levée ensuite par une cour d’appel de Washington.