Le groupe de cigarettes électroniques Juul Labs serait en discussion avec deux de ses propres investisseurs pour un plan de reprise qui pourrait le sauver de la faillite, affirme le Wall Street Journal, ce 24 octobre, citant des sources proches du dossier, selon une dépêche AFP que nous reprenons (voir 23 octobre).
L’héritier des hôtels Hyatt, Nick Pritzker et un investisseur californien, Riaz Valani, envisageraient de couvrir à court terme les coûts d’exploitation mais aussi les amendes que le groupe encourt. Ces deux investisseurs figurent déjà parmi les plus importants actionnaires de la société.
•• L’opération, qui n’est pas sûre d’aboutir, selon le Wall Street Journal, a pour but de redresser la société afin qu’elle puisse combattre la suspension contestée de la vente de cigarettes électroniques décidée en juin par l’agence américaine de la santé (FDA).
Dans une déclaration au journal, Juul indique pour l’instant qu’il explore différentes options stratégiques afin d’être en mesure de réagir à l’ordonnance de suspension de la FDA. Interrogé par l’AFP, Juul n’avait pas encore répondu.
•• En septembre, Juul Labs avait accepté de payer 438,5 millions de dollars à 34 États ou territoires des États-Unis, qui l’accusent d’avoir fait de la publicité auprès des mineurs et de leur avoir vendu ses produits (voir 7 septembre).
En outre, l’avenir des cigarettes électroniques de Juul est en suspens aux États-Unis, alors que les autorités sanitaires américaines en avaient interdit en juin la vente dans le pays, décision temporairement levée ensuite par une cour d’appel de Washington (voir 25 juin).