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6 Août 2023 | Profession
 

L’aide de 10 000 euros pour les buralistes restés fermés au moins trois jours après les violences urbaines, annoncée par le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave (voir 3, 4 et 5 août), est un soulagement pour les commerçants touchés.

Europe 1 est allé à la rencontre d’un bureau de tabac – avec cinq salariés – en région parisienne, satisfait de cette aide.

Deux nouveaux rideaux métalliques, mais à part ça, rien n’a bougé. Dans ce bureau de tabac, fermé depuis plus d’un mois, tout a été saccagé pendant les émeutes.

•• « Ils sont venus à au moins 50 personnes. Ils ont tout cassé, que ce soit le rayon tabac, cigares, papeterie. Ils ont aussi mis le feu devant le tabac », déplore le buraliste, au micro, qui estime les dégâts à 200 000 euros. Et pour l’instant, il n’a reçu que 55 000 euros d’indemnisations de la part de son assurance.

Il s’inquiète pour l’avenir de ce commerce familial, ouvert il y a 25 ans : « actuellement, on vit en enfer avec ces bagarres avec les assurances. Et même en ayant souscrit au maximum des taux et avec de très bonnes assurances, on attend toujours ».

•• Alors une aide de 10 000 euros, pour lui, c’est une vraie bouffée d’air frais, en tout cas à court terme.  « On peut un peu souffler pour payer les salariés, pour payer les travaux ou bien pour essayer relancer le commerce le plus rapidement possible », espère le buraliste.

Il attend d’autres d’indemnisations de son assurance pour entamer la suite des travaux, sans espoir de pouvoir rouvrir son tabac avant début octobre.