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23 Sep 2022 | Profession
 

Au lendemain de la signature à Pau de la convention départementale sur la sécurité et la lutte contre le marché parallèle (voir 22 septembre), Philippe Coy était l’invité de France Bleu Béarn. Extraits de ses déclarations. 

« C’est un souhait de la profession depuis de nombreuses années. La lutte contre le marché parallèle est un des axes majeurs de la Transformation des buralistes : sécurisation du marché comme des établissements … C’est un document que j’ai signé au niveau national le 28 janvier dernier avec les ministères de l’Intérieur et des Comptes publics.

« L’objet de cette convention c’est plus largement la lutte contre tous les marchés parallèles : des achats frontaliers à la vente de tabac de contrefaçon, en passant par les épiceries de nuit … Tout cela fait partie de la convention placée sous l’autorité du Préfet, donc de l’État, pour organiser les acteurs … 

« Depuis 22 ans, je n’ai raté aucun rendez-vous afin de dénoncer l’injustice fiscale du prix du tabac en France. Je suis en pleine discussion avec le Gouvernement sur le projet de loi de Financement de la Sécurité sociale qui sera présenté dans les prochains jours. La France est le pays où le prix du tabac est le plus élevé d’Europe et la prévalence tabagique n’a pas drastiquement baissé. La politique génère plutôt un appel d’air vers les trafics. Le réseau des buralistes est en pleine transformation … il faut être vigilant là-dessus (…)

«  La peur du braquage est vraie pour tous les commerçants, peut-être un peu plus pour les buralistes avec la valeur du tabac qui, de plus, est facilement négociable sous le manteau. Les buralistes disposent déjà d’aides via les Douanes. Les dossiers de demande de vidéo-protection devraient être traités en priorité par les préfectures, par exemple. C’est un outil majeur pour identifier les auteurs de faits.