Une douzaine de buralistes de l’Oise viennent d’installer une « Borne des buralistes » (voir 31 mai et 18 mars). Pour les clients, c’est un accès à « des services qu’on ne trouve plus ». Pour les professionnels, c’est un moyen de diversifier leur activité, selon un article du Parisien que nous reprenons.
•• Un jeune couple vient de reprendre un bar-tabac à Pont-Sainte-Maxence (12 000 habitants, 25 kilomètres de Compiègne), dont la partie tabac a ouvert le jeudi de l’Ascension alors que la partie bar est en cours des derniers préparatifs. Dès le premier jour, il proposait un nouveau service à leur client, la « Borne des buralistes ».
Ce système développé par la société Proxigital (une start-up hébergée par la Confédération des buralistes / ndlr) propose :
. demande de carte grise et suivi du dossier,
. achat et impression de billets de train,
souscription à une assurance,
et même envoi d’un document par e-mail.
•• Les bornes représentent un « petit coup de boost » selon le président des buralistes de l’Oise, Serdar Kaya.
« Cela s’inscrit dans la série de diversification que la profession a entreprise pour s’adapter à la baisse d’activité », rappelle-t-il, « et ce n’est pas fini, il y aura d’autres développements comme les distributeurs de billets. »
Si le système est pour l’instant davantage développé dans les villes, il pourrait trouver son public dans des zones semi-rurales, comme à Estrées-Saint-Denis (3 700 habitants, 17 kilomètres de Compiègne) : « cela permet de proposer des services qu’on ne trouve plus forcément ici. »