Ouest-France est revenu récemment (c’était le 29 mai) sur ces cigarettes électroniques « vendues moins de 10 euros, au design coloré, aux saveurs exotiques ou enfantines qui font un tabac y compris dans les cours de récré où elles sont pourtant interdites …. les puffs » (voir 30 et 8 mai). Extraits.
À propos des nombreuses promotions de ces produits « sur des réseaux sociaux fréquentés majoritairement par des jeunes ayant même conduit le ministère de la Santé à adresser un signalement à la justice » (voir 18 mars), le quotidien régional donne la parole à plusieurs interlocuteurs du secteur.
•• Ainsi de Vincent Durieux (président de France Vapotage / voir 17 mai) : « notre objectif est avant tout de promouvoir le dialogue avec les pouvoirs publics et de développer la vape responsable.
« Le vapotage s’adresse aux personnes adultes qui veulent sortir du tabac. Le problème c’est quand on voit que certains ne respectent pas la règlementation en vigueur. On doit l’interdire notamment en libre-service ! ».
•• Benoit Samarcq du cabinet d’études Xerfi revient sur les fabricants de puffs : « ce sont à 80 % des grandes marques de cigarettes électroniques chinoises ou des fabricants de e-liquides comme le français Liquidéo (qui a lancé la marque Wpuff). Ils utilisent des sels de nicotine, ce qui fait monter la nicotine au cerveau encore plus vite et imite au mieux les effets de la cigarette. »
•• Le phénomène inquiète aussi pour ses conséquences environnementales : « ce produit est constitué de plastique, contient une pile au lithium, est à usage unique, possède un dispositif de chauffage, un réservoir d’e-liquide » énumère Loïc Josserand, tabacologue et président d’Alliance contre le Tabac (voir 26 février).
« C’est un des sujets de France Vapotage pour avoir un produit éco-conçu et trouver des solutions de retraitement de ces cigarettes » annonce Vincent Durieux.