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28 Avr 2023 | Profession
 

Après l’Indre-et-Loire (voir 17 et 18 avril), direction le Lot-et-Garonne pour une nouvelle journée de la « Transformation des buralistes » permettant à Philippe Coy de présenter, sur le terrain, la reconduction du Fonds de Transformation, négocié par la Confédération avec l’État. Compte-rendu dans Sud-Ouest.

•• Le département compte 154 buralistes. Parmi eux, trente-cinq ont transformé leur magasin, grâce au Fonds.

« Le marché parallèle transfrontalier et de contrefaçon a beaucoup impacté notre réseau. Nous avons dû nous réinventer » a déclaré Philippe Coy présent à Agen, ce mercredi 26 avril.

« Nous nous réorientons vers le commerce de proximité, le drugstore du quotidien des Français. Ici, dans le tabac-presse d’Olga Ostapenko, il s’agit de l’une des plus belles concrétisations de cette démarche. On y propose du tabac, mais aussi tout un ensemble de services : la presse, le relais colis, le cadeau, le dépannage de boissons … ».

•• Le résultat de ces transformations est sans appel : « les 4 424 buralistes qui ont mené à bien leur projet en France ont constaté une augmentation de fréquentation, ont créé des emplois. Nous sommes là pour convaincre ceux qui hésitent encore dans le département. »

« Au maximum, un buraliste peut toucher 33 000 euros en présentant un projet structuré » a souligné Philippe Coy, aux côtés de Marie-Pierre Ferland, présidente départementale des buralistes. « Ce plan de transformation est également essentiel en termes de développement de service public. D’ailleurs, en Lot-et-Garonne, une quinzaine de commerces de tabac sont aussi relais de La Poste. » Photo : Sud-Ouest