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11 Déc 2023 | International
 

On sait que l’actuel premier ministre britannique Rishi Sunak (conservateur) veut conduire une politique anti-tabac ambitieuse reposant notamment sur un relèvement annuel de l’âge en dessous duquel on est censé ne pas acheter, ni fumer, du tabac (voir 5 octobre).

De plus, une trajectoire fiscale continue impose des prix du tabac … encore inconnus sur le continent (le paquet moyen est juste en dessous des 18 euros / voir 24 novembre). Par ailleurs, depuis un certain temps les autorités britanniques soutiennent ouvertement le vapotage en assurant sa promotion auprès des fumeurs, ne serait-ce qu’en leur remettant des kits d’essai (programme Swatch to Stop / voir 12 avril).

En principe, les prochaines élections générales ont lieu en janvier 2025. D’où l’intérêt de regarder les positions de l’alternative politique aux conservateurs : les travaillistes. Notamment celles de Wes Streeting (photo) qui chapeaute les sujets santé au sein du « cabinet fantôme » du parti travailliste.

Son exemple ? Son modèle à suivre ? L’Australie … Pays où le vapotage est aussi particulièrement châtié : vente sur prescription dans les pharmacies (voir 6 mai), interdiction des « puffs » (voir 30 novembre).

Et pourquoi ? « … Parce qu’ils s’appuient en Australie sur la preuve que le vapotage est devenu une porte d’entrée amenant à fumer des cigarettes. Et nous devons prêter attention au fait que le Royaume-Uni soit confronté à la même situation. » Et de continuer : « l’industrie du vapotage a été présentée quasiment comme un service altruiste de cessation de fumer tout en faisant entrer une génération de jeunes dans l’addiction à la nicotine ».