Le jeune homme de 20 ans qui se présente devant le tribunal ce 7 octobre n’a pas vraiment le profil d’un trafiquant. L’intense commerce de chaussures, vêtements et parfums auquel il s’est livré, durant près de neuf mois, en 2023 et 2024, via Snapchat, n’avait pourtant rien de légal.
Au catalogue de cet Issoirien figuraient aussi des cigarettes électroniques jetables et des cartouches de cigarettes, tout aussi illicites, selon La Montagne. Les puffs, achetées par ses soins 9 euros, étaient revendues 15 euros. Les cartouches de cigarettes, acquises pour 30 euros chacune, étaient proposées à 50 euros.
Comme sur n’importe quel site de vente en ligne, les clients pouvaient bénéficier d’offres promotionnelles ou au contraire payer plus cher en cas de livraison lointaine.
Un business florissant que le prévenu gérait seul, depuis l’appartement de sa mère, avec des déplacements à Paris ou à Clermont-Ferrand pour se fournir. Et qui lui aurait rapporté entre 10 000 et 15 000 euros, selon ses dires.
Une enquête de Gendarmerie débouche sur une interpellation et une perquisition au domicile de sa mère et de son frère. Les militaires saisissent près de 11 000 euros en numéraire. Le parquet relève cependant que le jeune homme a décroché un travail depuis les faits et a parfaitement respecté son contrôle judiciaire. Elle demande huit mois de prison avec sursis. Le tribunal a suivi.