Depuis ce 1er janvier avec la dernière hausse en France (voir 31 décembre), le tabac est à moitié prix en Italie … Conséquence attendue : les « tabaccai « de Ventimille font le plein, reportage à l’appui de France 3 Côte-d’Azur au JT de ce 4 janvier.
À Menton, un buraliste français commente « : à chaque hausse, on est résigné. On vend de moins en moins de tabac. On ne peut plus vivre qu’avec la vente de tabac ».
Sur le plateau du Journal télévisé, le président de la fédération départementale (et administrateur de la Confédération), Pierre Roméro, réagit. « Un euro de plus sur un paquet de cigarette en France rapproche à chaque fois un peu plus le consommateur de la frontière italienne. Je n’ai que de la colère et de l’incompréhension sans toutefois juger mal le comportement des clients. »
« Quant à la limite à une cartouche de la quantité de tabac pouvant être importée par un particulier… limite retoquée par le Conseil d’État (voir 1er octobre), nous y travaillons avec la Confédération pour que cela devienne une règle européenne …
« Et la proposition de loi du député Frédéric Valletoux (voir 14 novembre) est une excellente idée : avoir un quota maximum de livraison pour les fabricants qui corresponde à la consommation du pays, avec estimation annuelle faite par l’État permettant d’approvisionner (uniquement sur le plan national) sans rien de plus (pour les achats frontaliers).
« À Nice, un paquet sur deux n’est pas acheté dans le réseau légal. Il y a les achats frontaliers, la contrebande, la contrefaçon et cela doit faire partie d’une politique globale de lutte contre les trafics qui va être mise en place très bientôt dans le département. Ce samedi en préfecture, nous avons signé une convention contre le trafic de tabac au sens large avec la Police, la Gendarmerie, les Douanes. Tout cela sera mis en musique par le Préfet ».