Selon une étude de Santé publique France – dévoilée ce 12 novembre par plusieurs médias dont BFMTV et France info – l’opération Mois sans tabac, lancée en 2016, pourrait éviter 28 000 cas de cancers … d’ici 2050 si elle se poursuit chaque année.
Une étude arrivant à point alors que se posent des questions sur l’impact réel chez les fumeurs d’une opération dont tout le monde partage les louables objectifs (voir 24 et 3 octobre).
•• Les arrêts de la cigarette qui seront engendrés … par le Mois sans tabac au cours des prochaines années pourraient aussi permettre d’éviter 210 000 cas de troubles musculosquelettiques, 44 000 cas de bronchopneumopathies chroniques obstructives, 18 000 cas de maladies cardiovasculaires, 8 000 cas de démences ou encore 4 000 cas de diabète sur la période … 2023-2050.
Sur le même thème, une étude de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement économiques) montre que si l’opération Mois sans tabac se maintient, elle engendrerait aussi des économies sur les dépenses de Santé, à hauteur de 94 millions d’euros par an.
Au vu du coût de l’opération, cela représente un retour sur investissement « largement favorable, de l’ordre de 14 euros pour 1 euro investi », selon Santé publique France.
•• Le principe de Mois sans tabac – mis en place par Santé publique France, le ministère de la Santé et en partenariat avec la Sécurité sociale – est d’aider les fumeurs à arrêter le tabac tout au long du mois de novembre, grâce à des consultations et des programmes personnalisés.
Or, 30 jours d’arrêt correspondent « à une durée après laquelle les symptômes de sevrage tabagique sont considérablement réduits, multipliant par cinq les chances de succès définitif », précise Santé publique France. (Voir aussi 1er novembre)