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21 Nov 2022 | Trafic
 

65 % des Européens estiment qu’il existe un problème de marché parallèle du tabac au sein de l’Union. Mais seulement 14 % ont une idée de ce que cela coûte aux finances publiques des États-membres (en fait, une somme totale de 10 milliards d’euros par an).

Tels sont les premiers enseignements d’un sondage – mené par l’institut Povaddo pour le compte de Philip Morris International (voir 11 octobre et 14 juin) au sein de 13 pays européens – et repris notamment par Eureporter.

•• 67 % des personnes interrogées estiment aussi que la montée en puissance du marché parallèle incite beaucoup de fumeurs à ne pas arrêter ou à ne pas s’intéresser à d’autres produits avec nicotine moins nocifs.

Le sondage montre par ailleurs que l’opinion publique européenne demande avant tout du bon sens et du pragmatisme en matière de lutte anti-tabac.

•• 69 % des personnes interrogées estiment que les gouvernements doivent aussi taxer les alternatives à la cigarette traditionnelle (pour décourager les jeunes et les non-fumeurs) mais à un moindre niveau.

60 % pensent que la reconnaissance par les gouvernements de ces nouveaux produits aura des conséquences positives pour les fumeurs. 69 % sont de l’opinion selon laquelle les innovations et la science jouent un rôle dans la baisse de la prévalence tabagique.

Enquête en ligne menée auprès de 13 630 personnes de plus de 18 ans réparties dans 13 pays (Belgique, Bulgarie, Croatie, République tchèque, France, Grèce, Italie, Lituanie, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Espagne).