Longue intervention de Philippe Coy sur franceinfo dans le prolongement d’un reportage sur l’interdiction de la puff (voir 3 septembre). Extraits.
« Pour nous, l’annonce de la Première ministre n’est pas un étonnement. Depuis plusieurs mois, nous demandions une réglementation. Ce produit est arrivé non régulé, non contrôlé par les autorités et depuis … vous observez que le public touché n’est pas celui à qui était destiné ces produits avec nicotine.
« Ce produit non contrôlé depuis le début … vous le trouvez dans des rayons de solderies en libre-service. Il y a une réglementation et elle aurait dû être appliquée, avec des sanctions. Les buralistes ne sont qu’un maillon de la commercialisation de la puff, le plus gros c’est sur internet.
« Alors je m’interroge après l’annonce de la Première ministre. Il faudra avoir les moyens de ses ambitions. Interdire, oui. Mais c’est d’abord un aveu d’échec … Nous lançons depuis des mois des alertes aux autorités sanitaires de ce pays pour dénoncer ces dérives de consommation.
Et l’interdiction, elle sera où ? Encore à destination des buralistes uniquement ? Dans les solderies ? Que fait-on de l’offre sur les réseaux sociaux et sur internet ?
« Il ne faut surtout pas aller jusqu’à interdire la cigarette électronique qui est un moyen pour les fumeurs de s’éloigner petit à petit du tabagisme traditionnel. C’est reconnu par des études scientifiques et par les autorités anglaises. Mais, il est évident que les jeunes ne doivent pas avoir accès à ce produit ».