Alors qu’une Commission renouvelée se met en place, sous la responsabilité d’une Ursula von der Leyen à la manœuvre (demandez à Thierry Breton ce qu’il en pense …), de premières informations sortent de Bruxelles sur les grands sujets européens à venir.
Et quand on s’arrête à la case « Santé » et que l’on clique sur « Addictions » (ce n’est qu’une image), on tombe sur un projet, porté par la Commission européenne, visant à recommander une extension de l’interdiction de fumer et de vapoter (ou d’utiliser tout autre mode de consommation rappelant la cigarette, si l’on comprend bien …) à l’extérieur : terrasses de café, arrêts de bus, parcs, zones extérieures d’hôpitaux ou d’enceintes scolaires et universitaires, etc.
•• C’est la chaîne Euronews qui, la première, s’est fait l’écho de cette information basée sur des fuites … mais venant de la Commission elle-même. Et ce 17 septembre au soir, l’AFP se voulait plus formelle. Cette dernière annonçant que la Commission avait, d’ores et déjà, envoyé ses premières recommandations … Ce qui reste à confirmer (puisqu’elle est en cours de mise en place et que la Commissaire à la Santé est partante).
De toute façon, le texte actuel (« les lignes directrices ») – sur la protection contre le tabagisme passif – remonte à 2009. Il doit être révisé.
•• Mais l’information significative c’est que la notion de « tabagisme » pourrait inclure les produits de nouvelle génération comme la cigarette électronique. Et bien sûr, le tabac chauffé. Dans un article mis en ligne, hier soir, Libération mentionne même « avec ou sans nicotine ».
Autre précision de l’AFP, hier soir: « la politique de santé relève toutefois de la compétence des États membres, rappelle la Commission, qui les invite à mettre en œuvre ces recommandations, en tenant compte de leur situation et de leurs besoins nationaux ».
Conclusion, toute provisoire, de Libération : « dans l’immédiat, ces recommandations ne vont pas changer énormément de choses. Les lignes directrices de la Commission européenne ont uniquement valeur de recommandations : elles ne sont pas juridiquement contraignantes pour les États-membres. Elles leur proposent plutôt un cadre d’action et une gamme de mesures dans leurs efforts de lutte contre le tabagisme. Charge ensuite aux gouvernements nationaux de s’en saisir ou non. » À suivre de très près.