Après ces cinq soirées d’affrontements, d’émeutes et de dégradations – et en se félicitant de la baisse de tension de ces dernières heures – de premiers constants peuvent être établis par rapport aux derniers événements (voir 30 juin, 1er et 2 juillet).
•• Les buralistes ont été particulièrement ciblés par les émeutiers.
Les chiffres avancés par Bercy, ce 1er juillet, portent sur 250 débits de tabac attaqués. Soit le même nombre que les agences bancaires. Soit plus que les points de vente relevant de la grande distribution (200) et autres types de commerces. Soit un lourd tribut pour les buralistes.
•• Beaucoup de témoignages de buralistes font état d’un immense sentiment d’impuissance pendant les pillages (certains ont duré plusieurs heures), les forces de l’ordre étant largement débordées par l’ultra-violence et la rapidité de mouvement d’émeutiers « TikTokisés » se coordonnant via les réseaux sociaux.
•• C’est bien le tabac que cherchaient à dérober en priorité les pilleurs. Si facile à écouler … Ces dernières heures, en banlieue, les vendeurs à la sauvette écoulaient des paquets neutres.