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1 Juil 2023 | Profession
 

Pillé, puis incendié

Yvelines. « À 1heure 30, ce 30 juin,  jai vu sur les caméras que des gens étaient rentrés dans mon bar-tabac. Ils ont volé la caisse, les cigarettes, les jeux à gratter. Plus tard, un deuxième groupe est venu pour prendre ce qu’il restait. Et puis ils ont mis le feu. Je pense que cest pour effacer les traces de leur passage. Un voisin ma dit avoir vu que certains étaient blessés » témoigne un buraliste de Saint-Cyr-l’École pour Actu 78.

Le saccage de son commerce est un coup de massue : « Tout sarrête. là. Maintenant. Je ne sais même pas si la structure est encore bonne. Cest vraiment injuste. Je travaille dur ici depuis 3 ans. »

Impuissant face aux flammes

Seine-Maritime. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un bar-tabac à Bihorel a été ravagé par un incendie qui s’est déclaré aux alentours de 2 heures du matin. Le buraliste est arrivé dans la nuit pour constater les dégâts, impuissant face aux flammes. Avec l’incendie, il a perdu son emploi, du jour au lendemain. « Tout s’écroule ! », lance-t-il. Il avait repris l’établissement il y a 12 ans et y travaillait seul précise Paris Normandie.

Surtout que dans cette commune limitrophe de Rouen, le quartier est calme et sans histoire. « Dans le bar, on côtoie des personnes âgées mais aussi des jeunes dans une ambiance formidable. C’est un vrai lieu de vie, très calme » explique le buraliste. « Je pense que l’on avait, sans nous jeter des fleurs, une bonne réputation. C’est désolant parce que des bars dans le coin, ça ne court pas les rues », précise-t-il calmement.

« Je ne peux pas rentrer « 

Somme. Devant les murs noircis de son établissement lors de la seconde nuit de violence du 29 au 30 juin, un buraliste à Amiens ne cache pas son découragement au Courrier Picard : « je ne peux pas rentrer, le rideau est cassé, il y a encore des flammèches. Pourtant, j’ai encore demandé à Mme le Maire et son adjoint plus de sécurité. » La veille, c’est la mairie d’Amiens-Nord qui s’est faite vandalisée par les casseurs.

« On ne sert à rien, on est des pigeons ! On bosse plus de 100 heures par semaines, et le résultat, c’est ça ! On est seul au monde avec nos commerces, on ne nous a jamais aidé, c’est catastrophique » déclare-t-il sous la colère.

Victime collatérale

• Nord. Dans un secteur pourtant épargné par les émeutes de la nuit, un bar-tabac à Lys-lez-Lannoy (près de Roubaix) a fait figure de victime collatérale, rapporte La Voix du Nord. Il était près de 4 heures du matin, ce jeudi 28 juin, lorsqu’une dizaine de jeunes est entrée par effraction et a jeté son dévolu sur des cartouches de cigarettes, des jeux d’argent et des friandises.

Les faits ont duré à peine cinq minutes. Les images de vidéosurveillance ont permis d’identifier certains des individus. Les nombreux messages de soutien et l’aide proposée par le maire de la ville rassurent le couple de buralistes, qui a passé sa journée à faire place nette pour accueillir les clients au plus tôt.