La France a connu une quatrième nuit de violence avant les obsèques de Nahel, le jeune homme dont la mort par un tir de policier a provoqué une vague d’émeutes et de destructions urbaines à travers le pays, reprenait, ce samedi 1er juillet, une dépêche de Reuters (extraits).
Le gouvernement avait déployé 45 000 policiers et gendarmes et plusieurs blindés légers pour tenter d’endiguer la pire crise à laquelle le président de la République Emmanuel Macron soit confronté depuis le mouvement des « Gilets jaunes » fin 2018.
Le ministère de l’Intérieur a également fait état, dans un autre bilan provisoire posté sur Twitter, de près de 80 policiers et gendarmes blessés durant la nuit passée, de 2 560 incendies sur la voie publique, de 234 autres incendies et dégradations et de près de 60 attaques de commissariats, postes de police municipale et casernes de gendarmerie.
La mairie de Persan-Beaumont (Val d’Oise) a été incendiée cette nuit et plusieurs magasins et bureaux de tabac dégradés ou pillés, notamment en région parisienne et à Marseille, où les forces de l’ordre ont procédé à 95 interpellations.
Par ailleurs, l’AFP indique que la préfecture des Deux-Sèvres, Niort, condamne l’incendie de baraques de chantier et sept véhicules, ainsi que la dégradation d’une maison de quartier, d’un magasin de grande distribution, d’un bureau de poste, d’une boulangerie, d’un bureau de tabac, d’un lieu de restauration rapide et de plusieurs commerces de proximité.