Les représentants des pouvoirs publics et la fédération des buralistes des Deux-Sèvres ont signé ce vendredi 30 juin une convention territoriale ciblant le renforcement de la lutte contre le trafic et la sécurité des buralistes.
Dans le détail : la Préfète, Emmanuelle Dubée ; Sébastien Messy, chef de brigade des Douanes de La Rochelle, dont dépendent les Deux-Sèvres ; Bertrand Baud, directeur départemental de la Sécurité publique ; Julien Wattebled, procureur de la République ; Ludovic Vestieu, commandant du Groupement de Gendarmerie ; et Denis Humeau, président de la fédération des buralistes des Deux-Sèvres.
•• Ce marché noir reste heureusement « assez faible en Deux-Sèvres », selon les mots de la préfète Emmanuelle Dubée. Mais, même s’il n’existe pas de risque spécifique pour le département, l’extension du trafic à l’échelle du pays commande une vigilance accrue et la mobilisation des forces, a-t-elle ajouté, selon Ouest France.
Sébastien Messy a décrit deux types de trafic : le trafic de fourmi qui consiste à rapporter d’Espagne par exemple des cartouches de cigarettes que l’on repasse aux copains ou que l’on revend ; et le trafic de grande ampleur, priorité absolue , qui met en jeu des unités de fabrication.
•• Bertrand Baud a insisté sur l’importance de renforcer la sécurité passive des établissements et souligne l’intransigeance des forces de l’ordre, la vente de paquets non déclarés faisant l’objet à chaque fois d’une procédure.
« Le bureau de tabac peut être l’ultime commerce dans une petite commune, ce qui fait encore vivre le village » a enchaîné Ludovic Vestieu, « la gendarmerie va pleinement s’investir. Mais les attaques des bureaux de tabac sont un fait pas très saillant en zone gendarmerie ». Julien Wattebled confirme qu’en Deux-Sèvres agressions et cambriolages à l’encontre de bureaux de tabac sont marginaux. (Voir aussi 20 et 17 juin).