« Par méconnaissance de tous ses effets délétères, la légalisation de l’usage récréatif du cannabis constituerait une grave erreur sanitaire », a rappelé ce 14 novembre l’Académie nationale de médecine dans un communiqué, à la veille d’une séance organisée à Paris sur le sujet « Drogues et épigénétique », rapporte Le Figaro (voir 26 février 2016).
Les académiciens expliquent que les effets toxiques du THC, le principal composé psychotrope de la drogue, sont bien connus, particulièrement pour les adolescents et jeunes adultes.
« Plusieurs études ont confirmé ses effets délétères sur la maturation cérébrale, laquelle ne s’achève que vers 25 ans », précise le communiqué. Le risque est plus élevé que par le passé, avec « la multiplication par 6 en vingt-cinq ans du taux de THC dans sa résine ».
Et la légalisation du produit « ne réduit ni son usage ni ses trafics », entraînant plutôt une hausse de la consommation. (Voir aussi 18 septembre, 9 mars).