Retour de terrain à propos de l’interdiction des puffs annoncée par la Première ministre (voir 3 septembre) … Cap sur Parthenay (Deux-Sèvres) avec Ouest France (voir 10 et 11 septembre).
« C’est encore une connerie » peste une buraliste, « la puff, c’est fait pour arrêter de fumer, pas l’inverse ».
Un confrère à la tête d’un bar-tabac confirme qu’il voit surtout des fumeurs se présenter en vue de leur achat. « C’est sans doute 70 % de la clientèle des puffs » estime-t-il. « Avec toutes les augmentations du prix des cigarettes, beaucoup optent pour la puff pour garder le goût de la nicotine. Le volume des ventes est intéressant mais, pour nous, il faut bien choisir la gamme, les goûts. Et on demande de plus en plus le parfum tabac ».
Pour autant, il n’y voit pas une passerelle vers la cigarette : « celui qui veut vraiment commencer à fumer va aller directement sur l’achat de cigarettes. Ce n’est pas avec une puff zéro nicotine qu’on va être incité à s’orienter vers des paquets de tabac ».
Les buralistes sont aussi remontés contre certaines enseignes de distribution à bas prix qui commercialisent ces puffs. « Ces magasins ont une autorisation de vente sans être spécialisés » confie un responsable de bar-tabac.