Le 13 février, la vente de cigarettes électroniques jetables (les « puffs ») a définitivement été adoptée par le Parlement (voir 13, 14 et 18 février). Une interdiction que les buralistes du Nord prennent plutôt bien, à commencer par leur représentant sur Calais, Sylvain Hodicq.
Dans ses souvenirs de Sylvain Hodicq, interrogé par Nord Littoral, les cigarettes électroniques jetables sont apparues dans la foulée des confinements liés au Covid, il y a quatre ans : « C’est arrivé dans l’après confinement. On en a bien vendu, mais pas aux mineurs, bien sûr. Après, il y avait probablement des parents qui en achetaient pour leurs enfants, il faut dire que ça attirait beaucoup les jeunes … », soupire le buraliste.
« On a eu aussi beaucoup, toujours dans la foulée du confinement, de fumeurs de tous âges qui désiraient réduire leur consommation, voire arrêter. Ce sont eux qui ont adopté les cigarettes électroniques … ».
Une fois décidés à passer du côté électronique de la clope, les consommateurs avaient le choix entre les vapoteuses, plus chères, ouvertes et rechargeables, et les « puff », intégralement jetables. Et les vapoteuses, plus coûteuses, ont rapidement subi la concurrence des « puff », explique Sylvain Hodicq : « Le rechargeables, ça implique d’avoir toujours son liquide de recharge sur soi, et sur certains modèles il y avait un problème de résistance électrique qui pouvait casser à l’usage.»
L’essor des puff jetables a fini par interroger le législateur, pour les questions sanitaires, mais surtout écologiques : d’où le choix du gouvernement français de les interdire, comme en Belgique, conclut Nord Littoral.