C’est le 1er janvier 2025 que la Belgique a mis en oeuvre l’interdiction des « puffs » (voir 22 mars 2024 ), ces cigarettes électroniques jetables (dont le Parlement français a adopté définitivement l’interdiction / voir 13 février 2025).
Un pays où les vendeurs de « puffs » encourent désormais une amende pouvant aller de 500 à 2 000 euros.
« En Belgique, c’est difficile de faire un premier bilan de cette interdiction, mais ce que l’on sait, c’est que ça continue à se vendre, notamment à la sauvette. Les gamins savent où s’en procurer facilement », confie Benoît Jacquemart, journaliste à Sudinfo, premier site d’information en Belgique francophone. « Et puis comme l’interdiction avait été annoncée, ils avaient anticipé et fait leurs réserves de puffs », ajoute le journaliste.
Dans la semaine du 27 janvier au 2 février, « les services d’inspection du ministère belge de la Santé ont saisi pas moins de 12 000 puffs, dans une galerie marchande ». Le ministère a également annoncé que, quelques jours auparavant, « 80 % des enseignes contrôlées ne respectaient pas la nouvelle législation ».
« Il existe des marchés parallèles, comme dans les night-shops, ces magasins de nuit où on vend de tout et où les gamins peuvent tout acheter (alcool, tabac…) alors que les vendeurs sont censés contrôler les cartes d’identité », commente Benoît Jacquemard.




