Philippe Coy était l’invité de « Sud Radio à votre service » ce 18 octobre.
Thème de départ : « l’importance des buralistes dans la vie quotidienne de proximité d’une partie des Français ». Mais le président de la Confédération a aussi parlé fiscalité tabac (voir 27 septembre et 3 octobre). Extraits.
•• L’évolution du métier de buraliste à travers son ADN – la distribution de tabac – fait qu’aujourd’hui l’ouverture à de nouveaux produits et services redonne une dynamique au réseau et au territoire, plus généralement. N’oublions que nous sommes présents partout.
•• On demande depuis de nombreuses années une harmonisation fiscale au niveau européen. Mais je suis sincère, elle est peu réalisable au regard du contexte des autres pays. En revanche, il faut arrêter d’avoir la pression fiscale la plus élevée d’Europe.
Il est nécessaire de travailler sur des indicateurs pour que les différents pays européens puissent avoir des minimums de perception plus élevés afin de réduite les écarts. C’est ça l’essentiel : réduite les écarts si on n’arrive pas à l’harmonisation.
•• La Confédération accompagne son réseau sur la protection de la vente de tabac, placé sous monopole d’État et confié aux buralistes. Sur l’évolution du métier, elle apporte de nouveaux secteurs marchands au réseau afin de répondre aux besoins des consommateurs d’aujourd’hui et de demain.
Notre réseau a un rôle essentiel dans l’aménagement du territoire, dans le lien social et économique pour notre pays.