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20 Oct 2022 | Profession
 

L’assemblée générale de la fédération des buralistes du Cher s’est tenue ce 16 octobre. À l’ordre du jour : le point sur l’avenir de la profession.

Les carottes ont beau continuer de fleurir au-dessus de chaque bureau de tabac, cela fait bien longtemps que les buralistes ne se cantonnent plus au débit de cigarettes. C’est en tous cas ce qu’a rappelé Jean-Marc Klimek, son président, selon le compte-rendu du Berry Républicain.

 •• « Quand je suis arrivé en 2005, je faisais bar-tabac et Française des Jeux. Aujourd’hui, je fais bar, tabac, Française des Jeux, presse, PMU et épicerie ». Toutefois il précisera bien devant ses pairs ne pas être une épicerie qui vend du tabac mais bien l’inverse, un « drugstore du quotidien ».

Une diversification qui s’est imposée depuis de nombreuses années : « On vend moins de tabac mais cela ne veut pas dire que les gens fument moins » a souligné Jean-Marc Klimek en référence aux « marchés souterrains et de contrebande ». À titre d’exemple, il estime que son établissement à Avord est à « 50 % de tabac contre 86 % à ses débuts ».

 •• Cette baisse du volume de tabac vendue est estimée, dans le département du Cher (158 buralistes), à 6,1% en volume et à 6,4% pour ce qui est de la valeur. Des chiffres en-deçà des baisses nationales respectivement de 7 et 7,1%.

On a appris lors de cette assemblée générale que 55 % des bureaux de tabac se trouvent dans les communes de moins de 3 000 habitants. Et que 42 buralistes y font office de compte Nickel.