L’employé a volé pendant 18 mois
• Calvados. Ce jeudi 29 juin, l’employé d’un buraliste de Caen a comparu devant le tribunal correctionnel pour vols en récidive dans le bar-tabac, de mai 2021 à septembre 2022. Lors d’un emploi similaire précédemment, le trentenaire avait commis des faits de même nature pour assouvir son addiction aux jeux et à l’alcool.
Lorsque les patrons s’aperçoivent d’une importante différence entre le stock réel (surtout les jeux de grattage) et le stock comptable, ils sont loin de soupçonner Martin qui donne toute satisfaction. Mais, la pose d’une caméra de surveillance va changer la donne.
On y voit l’employé saisir des jeux avant de les fourrer dans sa poche. On l’y voit aussi prendre trois paquets de cigarettes sans les payer. Le lendemain, l’employé ne se présente pas à son travail et finit par démissionner. « Les jeux, je les volais par poignée, pour un gain total qui n’a pas dépassé les 500 euros » a déclaré le prévenu à la barre du tribunal.
Il écope de quatre mois avec sursis et d’un sursis probatoire de 24 mois avec injonction de soins, interdiction de paris et de jeux d’argent. Il devra s’acquitter de 49 941,45 euros de préjudice matériel, et de 1 000 euros de préjudice moral et de 1 000 euros de frais de justice.
Pas de remise en liberté
• Loire-Atlantique. La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Rennes a confirmé, ce 30 juin, le rejet de la demande de mise en liberté qu’avait déposée un jeune Belge accusé d’avoir braqué le 1er février dernier un tabac-presse à Saint-Nazaire.
Lui et son complice s’étaient vu fermer « vigoureusement » le tiroir-caisse sous leurs yeux et avaient été invités à « dégager » prestement par la buraliste et son fils (voir 3 et 4 février). Visage couvert par des masques sanitaires, ils avaient pourtant au préalable « tiré dans le plafond » avec des « armes de poing »… Une cartouche avait alors été « éjectée », quand « un témoin » présent dans l’arrière-boutique s’était « lancé à la poursuite » des deux braqueurs en train de prendre la fuite.
Le complice avait été rapidement interpellé à l’angle d’une rue du quartier. Il avait ensuite donné le nom du premier braqueur. L’examen de la vidéosurveillance du magasin par les forces de police avait effectivement permis de constater que « la partie haute du visage » et « la veste » correspondaient à celles de ce Belge de 25 ans, déjà connu de leurs services.
L’avocate qui défendait les intérêts du jeune Belge a invité les juges à remettre en liberté cette personne « particulièrement fragile » qui avait des « garanties de représentation » en justice « importantes ». Mais la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes s’est rangée à l’argumentation de l’avocate générale en maintenant le jeune Belge en prison.