Buraliste à Lourdes, président de la fédération des Hautes-Pyrénées, Thierry Arnaudin vient de prendre en main la présidence de la fédération des buralistes d’Occitanie après le passage de relais de Gérard Vidal … Ce qui lui vaut un article dans La Nouvelle République des Pyrénées.
Le chantier est immense pour une profession en pleine mutation qui doit faire face à de nouveaux enjeux et Thierry Arnaudin n’est pas du style à se laisser déborder, d’après le quotidien (voir 13 et 23 août 2021, 20 avril 2020).
•• Le Lourdais s’est depuis longtemps engagé dans le combat pour la défense d’une profession confrontée à des évolutions mais aussi à de graves difficultés, comme celle de la contrebande de tabac acheté à quelques kilomètres de Lourdes à la frontière espagnole.
« Nous sommes très attentifs aux politiques de santé publique avec une interdiction de la vente de tabac aux mineurs ainsi que pour leur participation aux jeux d’argent. Nous respectons cette politique publique et c’est normal mais la politique de santé ne s’arrête pas aux frontières et le tabac est aussi mortel d’un côté comme de l’autre. On mise beaucoup sur la prochaine présidence de l’Europe par la France pour corriger cela. L’écart de prix ne peut aller du simple au double » déclare-t-il.
•• Avec son nouveau mandat, Thierry Arnaudin souhaite aussi insuffler une nouvelle dynamique aux 1 586 buralistes de la région Occitanie.
« Il faut aller, et nous avons déjà commencé à la faire, vers une diversification du premier commerce de proximité que nous représentons. Nous avons une utilité locale avec déjà une partie qui concerne le Trésor public, la vente de timbres fiscaux mais aussi le relais de poste grâce à notre amplitude horaire. C’est très important pour la ruralité de proposer des services par le biais du buraliste ».
Soit un véritable défi pour des professionnels déjà mis à contribution durant le confinement, considérés comme des commerces essentiels : « si on est resté ouverts, c’est grâce au tabac. Mais il faut développer des services à la personne comme de la conciergerie dans toute la région ».
•• Thierry Arnaudin est plus que jamais motivé pour aller au bout de sa mission : « au conseil d’administration de la Confédération, on est trente-deux et nous devons décider de l’envie que nous voulons donner au réseau, soulever certains problèmes que l’on rencontre en région, porter la voix de tous les buralistes ».