Mieux taxer les paris en ligne pour soutenir la filière équestre. Bruxelles a autorisé une mesure française – déjà appliquée – visant à soutenir l’organisation de courses hippiques.
« Cette taxe n’est pas nouvelle » précise, dans Le Figaro, Emmanuel de Rohan Chabot, directeur général de Zeturf. « Elle existait depuis 2013, avec une assiette calculée sur les mises, et non sur le produit des jeux. Il fallait l’approbation de la Commission pour changer le mode de calcul et l’aligner sur la fiscalité générale sur les paris sportifs et hippiques. »
•• Cette taxe est établie « sur la base de l’intérêt commun que le PMU et les opérateurs concurrents de paris hippiques en ligne attachent à l’organisation des courses sur lesquelles les paris sont pris » explique la Commission. Elle s’appliquera jusqu’au 31 mai 2026, avant d’être, très probablement, renouvelée.
Profitant aux sociétés de courses, son taux sera compris entre 22 % et 31 % du produit brut des jeux des opérateurs de paris hippiques en ligne. Son budget annuel sera d’au maximum de 88 millions d’euros. « Dans son principe, le nouveau mode de calcul ne change pas le montant de la taxe » insiste-t-on au PMU.
•• Selon la Commission, cette taxe est nécessaire et appropriée pour maintenir la viabilité de la filière hippique et du marché des paris hippiques. Elle contribuera au développement des courses et de l’élevage de chevaux ainsi qu’à l’amélioration de la race chevaline et de l’offre de paris.
« Les organisateurs de paris et les sociétés de courses ont besoin l’un de l’autre et doivent se soutenir mutuellement » assure Édouard de Rothschild, président de France Galop. « Dans un contexte économique très difficile, la filière hippique cherche à se maintenir. Elle bénéfice des résultats du PMU. Mais afin de rester compétitive par rapport aux autres grands pays de courses (États-Unis, Japon, Australie), elle a besoin de recettes additionnelles ».