Les élus de la fédération des buralistes de Gironde ont initié, ce vendredi 7 avril, un périple en Haute Gironde et Libournais pour visiter des points de vente inscrits dans une démarche de Transformation.
Cela en présence d’Edwige Diaz, députée RN de la 11ème circonscription de Gironde, laquelle en a profité pour évoquer la proposition de loi que son groupe doit présenter à l’Assemblée nationale pour lutter contre la vente illicite de tabac.
En Gironde, 100 buralistes sont engagés dans ce processus de Transformation, 4 500 le sont au niveau national et l’objectif est d’atteindre les 10 000 à l’horizon 2027 (voir 6 février).
Cette transformation se concrétise par la multiplication des services apportés par ces commerces … cela peut être des services publics, comme la vente de timbres-amendes, l’encaissement de certaines fiscalités, le relais postal… Mais aussi en enrichissant l’offre commerciale : vente de cigarettes électroniques, produits d’ épicerie, services colis, ouvertures de comptes bancaires …
« On peut aussi avoir un système de « cash back », autrement dit retirer de l’argent auprès du commerçant. C’est utile quand il n’y a pas de distributeurs dans les villages. Aujourd’hui 40 % des dix millions de clients quotidiens viennent pour autre chose que le tabac », illustre, dans Sud-Ouest, Antoine Bairras, le président départemental. « Chacun adapte son offre à la spécificité de son secteur », poursuit-il.
L’État, entre 2023 et 2027, prévoit d’allouer 200 millions d’euros sur ce Plan de transformation. « La transformation est notamment illustrée par le changement de notre enseigne, la carotte, où le mot tabac n’existe plus » conclut Antoine Bairras. Photo: Sud-Ouest