Philippe Coy était l’invité de la matinale économique de Radio Classique du 2 novembre, suite au lancement de l’expérimentation de distributeurs de billets (DAB) chez les buralistes (voir 26 et 31 octobre, 1er novembre). Extraits …
« C’est d’abord le sens de la Transformation que nous avons initiée depuis 2018 accompagné par les pouvoirs publics, avec un fonds pour contribuer à la nécessaire évolution de ce commerce de proximité, reconnu comme essentiel durant cette période de crise. Il y a 4 700 buralistes engagés dans cette démarche. Je suis tous les jours sur le terrain à leurs côtés avec mes équipes parce qu’aujourd’hui changer de modèle économique ce n’est pas inné.
•• « Il y a de l’audace et de l’innovation dans le réseau des buralistes. Dans la palette des services que nous avons déjà déployée, il y a le compte Nickel il y a 7 ans qui est la première néo-banque française avec 2,3 millions d’usagers et 6 500 points de contact. Idem avec les produits du vapotage. Nous sommes en plein dans le Mois sans Tabac et nous accompagnons l’opération avec le Mois de la Vape …
•• « Ce que l’on cherche aujourd’hui, c’est donner plus de services, plus de sens. Nous sommes un commerce de flux et sommes attachés à la cohésion des territoires. L’installation de DAB ne ramène pas forcément de l’argent mais apporte du flux clients. Nous travaillons également sur le parcours, l’offre de chalandise.
Les services ne sont pas toujours rémunérateurs … Vous savez l’activité de colis, c’est une petite rémunération mais ça fait venir beaucoup de clients au quotidien.
•• « Avec le partenariat Casino pour une offre alimentaire, on se transforme encore plus en drugstore du quotidien des Français parce que la crise a montré ce besoin de proximité et de dépannage. Quand on peut s’associer avec de grands groupes, c’est donner de la valeur ajoutée à notre réseau, le faire reconnaître. L’amplitude horaire des buralistes n’est plus à démontrer et cette
•• « Le nombre de fermetures a largement baissé et celle que nous observons sont liées à un manque de repreneurs après un départ à la retraite dans les zones rurales. C’est en travaillant conjointement avec les élus locaux, les CCI, les organisations professionnelles locales qu’on peut continuer à faire perdurer le réseau ».