Au tour de Sud-Ouest de couvrir la Journée de la transformation en Dordogne de ce mercredi 27 octobre (voir 27 octobre).
Accompagné de la présidente départementale, la Sarladaise Laury Massèdre (administratrice de la Confédération) et de son secrétaire basé à Annesse-et-Beaulieu, Stéphan Picaglia, Philippe Coy a rencontré ses confrères ainsi que les élus de la Chambre de commerce et d’industrie et de l’Union des maires.
•• Le premier point de chute de cette tournée en Dordogne illustrait bien l’objectif de la Journée. Le bar-tabac du bourg de Bassillac qui a déménagé dans un nouveau bâtiment il y a deux ans, a été le deuxième établissement en Dordogne à profiter d’une aide à la transformation.
Ici, la partie tabac représente 60 % des revenus de la buraliste, les jeux 30 % et le reste se partage entre le bistrot, la presse et les autres services. Mais tout est lié : « on vient chez moi pour boire un café, acheter son journal, jouer au loto et même pour payer ses impôts ou ses amendes » explique-t-elle.
•• « Nous sommes les drugstores de proximité » a rappelé Philippe Coy. La Dordogne compte 269 buralistes. 36 dossiers de transformation ont été déposés, dont 16 déjà finalisés.
Les fermetures d’établissement, qui ont été nombreuses (près de 50 % ont disparu en vingt ans), se sont ralenties. Il y en a eu six en 2019, et plus aucune depuis. « Nous faisons du lien social au cœur des territoires. L’argent qu’investit l’État dans ces transformations est bien utilisé » conclut Philippe Coy.