Ce vendredi matin, à 11 heures, un mouvement de grève s’est enclenché aux Directions régionales de Distribution de Lyon-Mions et de Toulouse.
Au même moment, une assemblée générale se tenait à Paris-Lognes.
À suivre.
Suite de nos informations sur les perturbations affectant Logista, notamment dans le cadre du mouvement national de la fonction publique qui a lieu aujourd’hui (voir Lmdt du 9 octobre).
Où en sommes-nous ce matin ?
• Grève à la DRD de Paris-Lognes : les livraisons prévues pour aujourd’hui devraient être effectuées demain.
• Grève à la DRD de Toulouse : décalage des livraisons d’une journée.
• Fonctionnement normal de la DRD du Mans. Suite au mouvement d’hier, les livraisons de ce jour sont décalées de 24 heures.
• Les DRD de Lyon-Mions et de Marseille-Vitrolles sont au travail.
Toutes les équipes de Logista s’emploient à limiter les éventuels décalages à une journée.
Un mouvement de grève a été déclenché, ce matin du 9 octobre, à la DRD Logista du Mans. La préparation des commandes pour les livraisons de demain n’a pu se faire.
Une grande partie du personnel de la DRD de Paris-Lognes est, également, en grève. Ce qui a pour effet de perturber la préparation.
Signalons enfin qu’un appel à l’arrêt de travail a aussi été lancé par la CGT Logista pour demain. Il s’annonce dans le cadre du mouvement national de la fonction publique prévu ce mardi 10 octobre.
À suivre.
C’était la réunion de la dernière chance pour la quarantaine de salariés du site de Riom qui travaillent sur un projet de Scop visant à poursuivre une production locale (voir Lmdt des 29 et 1er juin), depuis l’annonce de la fermeture du site (voir Lmdt du 29 novembre 2016).
Ce lundi 2 octobre, en fin de journée, ils ont discuté pendant deux heures avec le directeur industriel Europe du groupe Imperial Brands.
Au terme de la réunion, celui-ci a refusé de céder les outils de production indispensables à la reprise d’une activité. Lire la suite »
Une quarantaine de salariés de la Seita s’est réunie en assemblée générale, ce mardi 29 août, à Riom, l’objectif étant « de créer une association pour la conservation de la filière tabacole française » : une Scop (société coopérative et participative) des tabacs de Riom (voir Lmdt des 18, 12 et 5 juillet).
•• « Pour nous, c’est un nouveau départ et un espoir de continuer notre travail. On se lance dans une nouvelle bataille pour garder nos emplois » a expliqué Ludovic Gotiaux (salarié depuis 27 ans et délégué CGT du personnel du site) à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, « on sait qu’au 30 septembre, les postes seront supprimés. On n’attend plus rien de personne, tout repose sur nous aujourd’hui. Notre grand patron a dit qu’il acceptait de nous louer une partie des bâtiments et des machines, aujourd’hui, on attend qu’il tienne parole ». Lire la suite »
Ce lundi 17 juillet, une délégation des salariés de la Seita a fait le déplacement jusqu’à Nottingham (Angleterre), afin de trouver un compromis avec la direction d’Imperial Brands sur le projet de reprise de site. Les dernières réunions entre les deux parties n’avaient pas été concluantes (voir Lmdt du 5 juillet).
•• D’après la délégation revenue d’Angleterre, les premières nouvelles ne sont pas bonnes. « Aujourd’hui l’activité de l’usine de Riom va être délocalisée en Pologne. Ils n’y voient aucun intérêt sauf si on travaillait aux prix polonais, mais il ne faut pas abuser », a raconté Stéphane Allègre, porteur du projet de Scop, lors d’une réunion ce mardi 18 juillet.
•• Mais, selon Franceinfo Auvergne-Rhône-Alpes, le fabricant n’aurait pas encore fermé la porte. Il serait prêt à laisser le matériel en location aux salariés pour un euro symbolique. La Scop pourrait alors travailler le tabac pour autre chose que des cigarettes : textiles, biomatériaux, et autres projets alternatifs. Lire la suite »
L’accord collectif sur les mesures du plan social accompagnant les fermetures des sites Seita de Riom et de Fleury-les-Aubrais a été signé, en fin d’après-midi de ce lundi 10 juillet. Entre la direction de Seita et la CGT ainsi que la SNI2A / CFE CGC.
Cet accord arrive au terme de quatre mois de négociations (voir Lmdt des 9 juin 2017 ainsi que des 19 décembre et 29 novembre 2016) et de manifestations (voir Lmdt du 5 juillet 2017).
« Cet accord est l’aboutissement d’un dialogue social constructif entre notre direction et les partenaires sociaux, que nous avons souhaité privilégier depuis l’annonce de notre projet de réorganisation le 29 novembre dernier » peut-on lire dans un message de l’entreprise. Lire la suite »
Mardi 4 juillet, une quarantaine de salariés du site de Seita à Riom a fait le déplacement à Paris lors de la dernière étape des négociations sur le plan social et la soumission de leur projet alternatif de Scop (voir Lmdt des 29, 13 et 9 juin). Ce dernier a été retoqué et le plan social sera envoyé lundi prochain à l’Inspection du travail (Direccte) pour validation.
Ambiance des heures en suspens, décrite dans Lemonde.fr ce 5 juillet, devant le siège parisien d’Imperial Brands, protégé pour l’occasion par cinq cars de police et de gendarmerie. Extraits.
« Depuis l’annonce du plan social, ils sont montés huit fois à Paris. C’est aujourd’hui la dernière, avant « la fin de la Seita ». « On est venus pour le symbole, pour être présents jusqu’au bout. C’est un baroud d’honneur », lance José, bravache. Il s’interrompt soudain, l’air un peu perdu. « C’est une page qui se tourne, c’est fini. (…)
•• Derrière lui, les salariés ont troqué les jets d’œufs de peinture sur la façade contre des balles de tennis. Des rires s’échappent. Ils sont entre copains, encore mobilisés, encore vaillants. L’ambiance bon enfant dissimule pourtant mal la colère et l’angoisse qui percent chez chacun. Lire la suite »
Au cœur du projet de Scop, déposé par les salariés de l’usine Seita à Riom (voir Lmdt des 13, 9 et 1er juin), la revue Auvergne Agricole a passé au peigne fin la proposition d’une … cigarette auvergnate.
•• Présentée comme 100% régionale, la cigarette aurait la caractéristique de « contenir plus de tabac que d’additifs ». « Une cigarette sera toujours nocive mais on peut en diminuer la toxicité et surtout établir une meilleure traçabilité. Aujourd’hui, on sait très peu de choses sur les tabacs utilisés par les grands groupes (pesticides, métaux lourds). Si notre projet voit le jour, les tabacs de nos produits seront français et régionaux » explique, sans nuances, Stéphane Allègre, secrétaire général CGT Seita et du comité d’entreprise de Riom. Lire la suite »
En pleine phase de négociation finale sur le plan social, le comité de soutien aux 239 salariés du site Seita de Riom organise, ce mardi 13 juin, une nouvelle réunion publique (voir Lmdt des 7 juin, 16 février et 20 janvier).
•• Se présentant comme composé de représentants des salariés, de planteurs de tabac et de buralistes, ce comité va expliquer son projet de Scop (voir Lmdt des 1er juin et 7 mars) pour sauver des emplois et poursuivre l’activité tabacole à Riom.
•• « Si on arrive, avec nos élus, à récupérer le bâtiment et quatre ou cinq lignes, on peut sauver 180 emplois. Le but c’est ça, quand même » a détaillé Ludovic Gottiaux, délégué syndical CGT, au micro de France Bleu Pays d’Auvergne à mi-journée. « En baissant les marges de 30 %, on peut être moins cher qu’en Pologne. Peut-être que ça pourrait inciter d’autres groupes à nous faire bosser aussi.
•• « Comment on peut y arriver ? en baissant les coûts. Parce que Seita, c’est une boîte qui marge à 50 %. Si vous baissez de 30 % les coûts, vous êtes encore bénéficiaires de 20 %. Et, il n’y a pas beaucoup de boîtes qui fonctionne à 20 % en France.
« Par contre, il y a une baisse de salaire de 20 %, mais c’est redistribué en prime. Parce que les Scop c’est 45 % des bénéfices qui vont aux salariés, 45 % qui vont à la boîte et 10 % pour ceux qui investissent un petit peu aussi ».