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10 Août 2023 | International, Vapotage
 

Dans un pays où le vapotage est bien accepté – voire encouragé par les autorités – comme le Royaume-Uni (voir 12 avril), on s’aperçoit que la vape a encore des marges de progression … en termes d’image et de pédagogie.

Comme si Outre-Manche, il y avait des tranches de population bien informées sur la vape et d’autres pas du tout. C’est l’association anti-tabac Action on Smoking and Health (ASH) qui soulève le problème à la suite d’un sondage.

En voici les enseignements principaux :
Parmi le 1,8 million de fumeurs qui déclarent avoir l’intention de tester le vapotage, 43 % estiment que c’est aussi (voire plus) nocif que la cigarette traditionnelle.
Parmi les 2,9 millions de fumeurs qui ont arrêté de vapoter – après avoir tenté de stopper la cigarette – 44 % estiment que le vapotage est autant ou aussi dangereux que la cigarette.

« Le gouvernement a développé une stratégie vapotage et il est en passe de réduire la prévalence tabagique. Mais cette démarche va être contrariée si des fumeurs hésitent encore à passer au vapotage ou si des vapoteurs reviennent au tabac. Les autorités doivent réagir pour améliorer la compréhension de ce qu’est le vapotage » selon Hazel Cheeseman, directeur exécutif de ASH.

« Le manque de connaissance des fumeurs sur la différence de risques entre fumer et vapoter relève d’un sujet de santé publique que le gouvernement ne peut ignorer » estime John Dunne, directeur de the UK Vaping Industry Association (UKVIA / voir 10 avril).

Avant de mettre en cause les nombreuses campagnes médiatiques lancées autour de la puff. Ann McNeill, professeure au King’s Collège, estime que « l’émoi légitime suscité par des jeunes qui vapotent ne doit pas occulter le fait que switcher de la cigarette tout court à la cigarette électronique  … c’est beaucoup mieux pour la santé individuelle ». Photo : Reuters