
Japan Tobacco International (JTI) a pris connaissance des résultats de l’étude TAFE, qui évalue à 17,7 % la part de cigarettes échappant à la fiscalité nationale (voir les 22 et 23 octobre).
C’est ainsi que débute un communiqué de JTI que nous reprenons.
JTI salue la démarche des Douanes et de la MILDECA, attendue depuis très longtemps, d’une évaluation par les pouvoirs publics de l’ampleur du marché parallèle en France.
Cependant, cette estimation est très éloignée des données issues de l’Empty Pack Survey – étude réalisée pour JTI plusieurs fois par an depuis plus de dix ans – par le cabinet indépendant WSPM Group, selon laquelle plus d’une cigarette sur deux (53,9 %) consommée en France est achetée en dehors du réseau des buralistes – dont 20 % de contrefaçon et 33,9 % de contrebande.
Cette étude est conforme aux constats établis par l’ensemble des autres acteurs du secteur, qui confirment l’ampleur du phénomène par d’autres études (EY : 38 % en 2023 ; KPMG : 49 % en 2024), avec des pertes fiscales estimées entre 4 et 8 milliards d’euros par an.
Benoît Bas, Directeur des Affaires publiques de JTI France, déclare : « Bien que sous-évaluant la réalité du marché parallèle qui se situe plutôt entre 38 % et 50 %, l’étude TAFE confirme un point essentiel, celui de pertes fiscales considérables, s’élevant à plus de 4 milliards d’euros. Nous appelons donc les pouvoirs publics à renforcer la lutte contre ce fléau national. »
JTI appelle donc de ses vœux une approche coordonnée entre tous les acteurs : pouvoirs publics, buralistes, associations, fondée sur un diagnostic commun, des données transparentes et comparables, pour lutter efficacement contre ce phénomène aux lourdes conséquences économiques, sanitaires et sécuritaires, dont la cause principale est le niveau très élevé de fiscalité des produits du tabac en France par rapport aux pays frontaliers.




