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12 Juin 2022 | Trafic
 

Éclairage de TF1 (JT de 20 heures de ce 10 juin) sur la traque 2.0 du tabac de contrebande et contrefaçon sur internet (voir 6 juin).

•• Images de démarrage : sur les réseaux sociaux, on y voit un vendeur proposer des parfums haut de gamme à seulement 20 euros. Sur une autre plateforme, une cartouche de cigarettes est vendue à 30 euros, soit trois fois moins chère que dans un bureau de tabac.

Les vendeurs de contrefaçon ont trouvé leur nouvel eldorado : les réseaux sociaux.

Face à l’ampleur du phénomène, les grandes marques s’organisent et font désormais appel à des entreprises de cyber-investigation. Au lieu et la place des analystes, les robots traquent les arnaques, grâce à des algorithmes ultra-perfectionnés.

•• Les fabricants de cigarettes figurent parmi les nombreux clients de l’une de ces entreprises. Ils sont les premières victimes de contrefaçon sur Internet. Selon l’enquête d’un bureau d’études (KPMG, ndlr), en 2019, 42 millions de paquets contrefaits ont été consommés en France. En 2020, plus de 250 millions de ces paquets ont été fumés, soit 600 % d’augmentation en un an (voir 24 juin 2021).

Pour l’industrie du tabac, il est impossible de concurrencer ces vendeurs illicites 2.0, comme l’explique Daniel Bruquel, chef de service prévention du commerce illicite chez Philipp Morris France : « vous avez derrière un marketing qui est mis en place offrant des réductions quand on achète plusieurs cartouches par exemple. Ce que ne peut pas faire un buraliste. Tout cela avec des produits impropres à la consommation ».

La vente de ces faux produits est passible d’une peine de trois ans de prison et d’une amende allant jusqu’à 300 000 euros conclut le reportage.