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20 Jan 2022 | Observatoire
 

Le pouvoir d’achat, l’une des principales préoccupations des Français à l’approche de la Présidentielle, aura davantage progressé depuis 2017 que durant les deux précédents quinquennats, grâce à la croissance et aux mesures sociales et fiscales. Mais tous les ménages n’en ont pas profité reprend une dépêche AFP signée Marie Heuclin. Extraits.

Selon une étude de la direction générale du Trésor, qui dépend du ministère de l’Économie, le revenu brut disponible des ménages aura progressé de 8 % entre 2017 et 2022 et leur pouvoir d’achat (qui tient compte notamment de la composition des ménages) « entre 4 et 6 % ».

Selon la Direction générale du Trésor, les 10 % de ménages les plus modestes (qui gagnent moins de 1 500 euros par mois environ) ont vu leur niveau de vie progresser de 4 % depuis 2017 sous l’effet des mesures décidées durant le quinquennat, une évaluation contestée par l’Institut des Politiques publiques, qui évalue cette hausse plutôt à 1,5 %, inférieure donc à celle de la moyenne des ménages (voir 18 et 29 novembre 2021).

Et parmi les 5 % de ménages les plus modestes, certains ont même vu leur niveau de vie régresser, selon l’IPP, du fait notamment de la baisse de 5 euros de l’APL, de l’augmentation des taxes sur le tabac et l’énergie, qui les pénalisent davantage en proportion de leurs revenus. Non imposables et bien souvent sans emploi, ces ménages ont aussi été exclus des 25 milliards d’euros de baisses d’impôts, ou de de la revalorisation de la prime d’activité.