L’annonce des résultats de la dernière étude de Santé Publique France sur la prévalence tabagique en France en 2021 (voir 13 décembre) semble avoir occasionné une certaine gêne dans les milieux autorisés de la lutte contre le tabagisme.
Comment expliquer que la prévalence tabagique a augmenté en 2021 alors que la trajectoire fiscale amenant au paquet à 10 euros était supposée produire ses effets ?
Comment expliquer cette hausse de la prévalence tabagique en 2021 alors que le marché global du tabac (les ventes des buralistes) ont baissé en volume de -6,2 % cette année-là. Plus précisément de -6,5 % pour les cigarettes (voir 9 janvier).
Comment expliquer … si ce n’est à reconnaître officiellement un grand report vers le marché parallèle du tabac et ses bas prix. Un report de la part de ces « populations défavorisées » comme le souligne le rapport de Santé Publique France.
Qui va oser – dans les milieux autorisés du tabagisme – reconnaître que ce marché parallèle a un impact direct sur la prévalence tabagique ?