Philip Morris International salue le projet du Gouvernement britannique visant à simplifier la procédure d’homologation des cigarettes électroniques et d’autres produits contenant de la nicotine inhalée, annonce un communiqué que nous reprenons ci-dessous.
Le Royaume-Uni présente aujourd’hui l’un des taux de tabagisme les plus bas d’Europe, un résultat porté par le recours à de meilleures alternatives que la cigarette tels que la cigarette électronique ou le tabac à chauffer (voir 25 février 2021, 24 juin 2017).
•• Cette proposition fait du Royaume-Uni le premier pays au monde à encourager la délivrance d’une licence médicale pour les cigarettes électroniques sur ordonnance, afin de réduire davantage le taux de tabagisme, en particulier chez les fumeurs à faible revenu (voir 29 octobre 2021).
Sajid Javid, Secrétaire d’État à la santé et aux affaires sociales, a annoncé que cette mesure « s’attaquera aux disparités flagrantes des taux de tabagisme dans tout le pays, en aidant les gens à arrêter de fumer où qu’ils vivent et quel que soit leur milieu ».
•• L’annonce souligne que « les cigarettes électroniques contiennent de la nicotine et ne sont pas sans risque, mais les examens d’experts du Royaume-Uni et des États-Unis ont clairement montré que les cigarettes électroniques réglementées sont moins nocives que la cigarette. »
Il est important de noter que cette mesure vient compléter les politiques de santé existantes visant à encourager le passage de la cigarette à la cigarette électronique ou le tabac à chauffer afin d’accélérer la transition vers un Royaume-Uni sans fumée.
Le gouvernement britannique reconnaît le rôle de la cigarette électronique afin d’aider les personnes qui tentent d’arrêter de fumer, puisque 27,2 % des fumeurs l’utilisent, contre 18,2 % qui utilisent des produits de substitution de la nicotine.
•• Pour Grégoire Verdeaux, Senior Vice President, External Affairs chez Philip Morris International (voir 27 août 2020), « le Royaume-Uni est un leader mondial en matière de médecine, de science et de santé publique. Les examens scientifiques menés par des experts au Royaume-Uni et aux États-Unis sont clairs : les alternatives sans fumée, telles que les cigarettes électroniques ou tabac à chauffer, offrent aux adultes qui continueraient à fumer des cigarettes une meilleure alternative.
« Nous soutenons le gouvernement britannique qui continue de reconnaître que les cigarettes électroniques réglementées et les autres produits contenant de la nicotine inhalée, bien qu’ils ne soient pas sans risque, sont moins nocifs que la cigarette et peuvent bénéficier de manière significative à la santé publique.
« L’approche progressive du gouvernement britannique en matière de réduction des risques liés à la consommation de cigarettes a déjà contribué à ce qu’un grand nombre de fumeurs utilisent de meilleures alternatives comme les cigarettes électroniques ou le tabac à chauffer pour se passer de la cigarette, et à ce que le taux de tabagisme soit l’un des plus bas d’Europe. Cette nouvelle voie de prescription simplifiée et réglementée offre une occasion supplémentaire d’aider les habitants des régions les plus pauvres d’Angleterre – où la prévalence tabagique est particulièrement élevée – à abandonner la cigarette.
« Le gouvernement britannique reconnaît également l’importance d’une taxation différenciée des produits sans fumée en vente libre, afin d’inciter les fumeurs adultes qui n’abandonnent pas complètement le tabac et la nicotine à passer à des alternatives moins nocives. Ainsi, les produits les plus nocifs, tels que les cigarettes, sont davantage taxés que les alternatives sans fumée, moins nocives.
« Les inégalités de revenus ont une incidence sur les taux de tabagisme dans le monde entier: les ménages à faibles revenus sont moins susceptibles de recourir aux alternatives sans fumée. Alors que les représentants des ministères de la santé du monde entier vont bientôt se réunir pour une réunion internationale pour lutter contre la prévalence tabagique, nous espérons que les autres gouvernements et organismes de régulation reconnaîtront les mesures supplémentaires prises par le gouvernement britannique pour offrir de meilleures alternatives aux adultes qui continueraient autrement à fumer des cigarettes. »
•• Bien qu’ils ne soient pas sans risques, PMI rappelle que les produits sans fumée sont moins nocifs que la cigarette et peuvent bénéficier significativement à la santé publique, dans le cadre d’une règlementation claire et d’évaluations scientifiques approfondies.
Les régulateurs peuvent accélérer de manière décisive grâce à des réglementations proportionnelles aux risques pour tous les produits de consommation contenant de la nicotine.
Un nombre croissant de pays – dont les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Italie, le Portugal, la Grèce et la Bulgarie – ont reconnu cette approche et mis en place une réglementation différenciée pour les alternatives sans fumée. De nombreux autres pays débattent de la modification de leur réglementation.
Tous les hommes et toutes les femmes qui, autrement, continueraient de fumer devraient avoir accès à des informations précises sur les alternatives à la cigarette, et ce, où qu’ils vivent et quel que soit leur niveau de revenu.
Philip Morris est convaincu qu’un avenir sans fumée est possible à condition que les gouvernements et les acteurs de la société civile travaillent en collaboration. L’avènement d’un monde sans cigarette doit passer par des réglementations adaptées aux alternatives sans combustion, totalement intégrées à la politique de santé publique au même titre que la prévention et la cessation.