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6 Juil 2021 | Institutions
 

Le premier comité de pilotage de la stratégie décennale 2021-2030 contre le cancer s’est tenu ce 5 juillet rapporte l’AFP dans une dépêche dont nous reproduisons l’essentiel.

Les grandes lignes de cette stratégie décennale 2021-2030 avaient été annoncées en février par le président Emmanuel Macron (voir 4 février 1 et 2).

•• L’un des principaux objectifs de ce plan est de « réduire de 60 000 par an le nombre de cancers évitables à horizon 2040 », indique le Premier ministre Jean Castex dans le dossier de présentation.

Selon les chiffres officiels, 382 000 personnes apprennent chaque année qu’elles sont touchées par un cancer et 157 500 en meurent. Or, on estime que 153 000 cancers par an pourraient être évités.

•• C’est pourquoi l’action publique doit être guidée par « la perspective d’une France affranchie du tabac » selon les termes du plan. Avec 45 000 morts par an, le tabac est en effet « le premier facteur de risque de cancer ».

Le Gouvernement veut donc poursuivre l’action menée dans le cadre de la lutte anti-tabac ces dernières années, qui a permis de faire baisser d’1,6 million le nombre de fumeurs entre 2016 et 2018, selon l’AFP (…)

•• Juste derrière le tabac, « l’alcool est le second facteur de risque de cancer et la seconde cause de mortalité évitable ». Toutefois, la stratégie de réduction envisagée n’est pas la même que contre le tabac, car il faut « prendre en compte la dualité risque/plaisir propre à la consommation » d’alcool. 

« Il ne s’agit pas d’aller vers zéro alcool. Il faut porter l’accent sur ceux qui, représentant 10% de la population, consomment 58 % des ventes annuelles d’alcool et présentent donc une consommation excessive et à risque », selon le texte. Un plan détaillé consacré à l’alcool doit être publié en octobre 2022

•• Les autres objectifs de la stratégie de lutte contre le cancer sont de « réaliser 1 million de dépistages en plus à horizon 2025, réduire de 2/3 à 1/3 la part des patients souffrant de séquelles 5 ans après un diagnostic, améliorer le taux de survie des cancers de plus mauvais pronostic à horizon 2030 », selon M. Castex.