Grand principe, grosses complications. Pas facile, cette mise en œuvre du pass sanitaire dès lors que l’on réfléchit à sa mise en œuvre dans la réalité des établissements.
•• On peut le constater dans les débats à l’Assemblée nationale (voir ce jour, 21, 20, 19 et 14 juillet). En commission, mardi soir, plusieurs amendements ont été adoptés essayant d’éclairer les conditions de mise en œuvre du pass sanitaire.
Notamment l’un visant à ce que les violences commises sur les personnes chargées de contrôler les pass sanitaires fassent l’objet d’une circonstance aggravante.
•• Hier midi, sur TF1, le Premier ministre Jean Castex s’est rapidement exprimé sur le sujet.
En substance : les chefs d’entreprise recevant du public – dont la restauration – seront responsables du fait que le client a bien un pass sanitaire, toutefois, la vérification de l’identité n’est pas de leur responsabilité. Ce seront les forces de l’ordre qui pourront intervenir de manière aléatoire ou si le professionnel les appelle.
Le Premier ministre a évoqué une semaine de pédagogie après l’entrée en vigueur du pass sanitaire. Ensuite viendra le temps des sanctions …