D’après nos informations, les services de police enchaînent – plus particulièrement en ce moment – les saisies de tabac sur Paris et la banlieue.
Objectif : « taper juste en amont » des groupes de vendeurs de cigarettes à la sauvette qui s’activent sur un certain nombre de points de deal bien identifiés de la clientèle : stations de métro ou RER.
Premières constatations : des communautés bien structurées sont impliquées dans ces trafics, particulièrement les Afghans et les Moldaves. À signaler aussi l’apparition récente de Tunisiens. Les lots semblent provenir de Pays de l’Est ou de Belgique.
Fort probablement d’usines clandestines (voir 20 juin). Le tabac ne reste pas longtemps dans les lieux de stockage aussi divers qu’éphémères: box, domiciles privés et même simples véhicules en stationnement discret. Les cigarettes sont toutes, à première vue, de contrefaçon. Les vendeurs à la sauvette les écoulant autour de 5 euros le paquet (voir 20 juin).