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4 Nov 2024 | Profession
 

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a déclaré ce 3 novembre, qu’il « ne (souhaitait) pas » que la filière des courses hippiques soit taxée alors qu’un amendement au projet de budget de la sécurité sociale déposé lundi prévoit d’alourdir la fiscalité des paris (voir 30 et 22 octobre).

C’est ce qu’annonce une dépêche AFP que nous reprenons.

« Je ne le souhaite pas », a répondu le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin interrogé lors de l’émission Dimanche en politique sur France 3. « Je souhaite que les propriétaires, tous ceux qui font la vie hippique de notre pays, puissent être protégés d’une fiscalité qui viendrait les empêcher de travailler », a-t-il ajouté.

La filière des courses hippiques a dénoncé mardi « le choix mortifère » du gouvernement d’alourdir la fiscalité des paris via un amendement au projet de budget de la sécurité sociale, « qui met en péril l’activité de plusieurs centaines d’acteurs agricoles, d’éleveurs, et d’entraîneurs ».

L’amendement déposé lundi prévoit d’augmenter la taxe de 6,9 % à 7,5 % sur les produits brut des jeux des paris hippiques passés dans le réseau physique (PMU, hippodromes) et de 6,9 % à 15 % pour les paris en ligne.

Il prévoit aussi d’augmenter la fiscalité des publicités et offres promotionnelles des opérateurs, du produit brut de certains jeux de casinos, du poker en ligne et des paris sportifs physiques (de 6,6 % à 7,6 %) et en ligne (de 10,6 % à 15 %).