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Pascal MontredonPascal Montredon n’a pas épargné une certaine politique de santé publique, ce jeudi 2 juin, lors de l’assemblée générale de la chambre syndicale des buralistes du Gard. Principal sujet de colère : l’arrivée du paquet neutre (voir Lmdt des 3 et 2 juin, ainsi que des 27, 25, 24 et 21 mai). 

« C’est une attaque directe contre notre métier, a lancé le président national des buralistes. 
Nous ne comprenons pas pourquoi la France, championne du prix de vente, veut aller plus vite que l’Europe sur ce sujet. D’autant qu’il y a déjà 26 % du tabac qui n’est pas acheté chez nous ». 

Dans ce contexte, les buralistes réclament des aides de l’État, notamment la hausse de la commission qui leur est versée sur le prix de chaque paquet vendu, et que « l’État reprenne les paquets actuels qui ne seront pas vendus le 1er janvier », a plaidé Pascal Montredon.

Seul motif de satisfaction, la signature d’une convention de partenariat, avec la préfecture, visant au renforcement de la sécurité des buralistes et à la lutte contre la contrefaçon et la vente illégale. « Plus de 300 buralistes exercent dans le Gard, ils sont indispensables à l’exercice de ce monopole d’État » a déclaré le préfet, Didier Lauga, qui a rappelé : « il y a eu quinze fermetures administratives de débits illégaux depuis 2012 et trois dossiers sont en cours d’instruction » (voir Lmdt du 11 mai).

« Cependant, nous n’arrivons pas encore  à stopper le phénomène de vente illicite, il faut aller plus loin   », a regretté Ghislaine Mazoyer, présidente des buralistes du Gard.