L’OMS a donné, ce mardi 8 décembre, le coup d’envoi d’une campagne mondiale d’un an « S’engager à arrêter pendant la COVID-19 ».
Deux temps forts selon l’organisation internationale : sur WhatsApp, le nouveau défi « J’arrête de fumer » et une publication : « Plus de 100 raisons d’arrêter de fumer ».
Cette campagne s’appuiera sur des groupes d’anciens fumeurs pour apporter un soutien ainsi un soutien concret à au moins 100 millions de personnes qui s’efforcent de renoncer au tabac en ce moment même.
•• La campagne « contribuera à mettre en place des environnements plus sains et propices à l’abandon du tabac en préconisant des politiques fortes en la matière, en améliorant l’accès aux services de sevrage tabagique, en sensibilisant aux tactiques de l’industrie du tabac et en donnant aux consommateurs de tabac les moyens de réussir à arrêter de fumer au moyen d’initiatives « gagner à arrêter », annonce le communiqué de l’Organisation mondiale de la Santé.
L’attention portera avant tout sur les pays fortement touchés où vivent la majorité des consommateurs de tabac dans le monde.
•• L’OMS, en collaboration avec ses partenaires, créera et renforcera des communautés en ligne où les gens peuvent trouver le soutien social dont ils ont besoin pour arrêter de fumer. Parmi ses nouveaux partenaires : Allen Carr’s Easyway, Amazon Web Services, Cipla, Facebook, GlaxoSmithKline, Google, Johnson & Johnson, Praekelt Foundation, Soul Machines et WhatsApp.
•• « Il est difficile d’arrêter de fumer, surtout avec les facteurs supplémentaires de stress social et économique qui apparaissent du fait de la pandémie. Dans le monde, environ 780 millions de personnes disent vouloir arrêter de fumer, mais 30 % d’entre elles, seulement, ont accès aux outils qui peuvent les aider à y parvenir. En collaboration avec ses partenaires, l’OMS fournira aux personnes concernées les outils et les ressources dont elles ont besoin pour réussir leur tentative de sevrage » détaille l’OMS.
« Le tabagisme tue huit millions de personnes par an, mais si les consommateurs cherchent une motivation pour mettre fin à cette habitude, la pandémie peut les y encourager », indique le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
••Parmi les outils d’aide au sevrage, la plateforme numérique de l’OMS, accessible à tout momnent, est disponible en anglais et le sera bientôt en arabe, en chinois, en espagnol, en français et en russe.
L’OMS appelle tous les gouvernements à veiller à ce que leurs citoyens aient accès à de conseils courts, à des services téléphoniques gratuits et à des services mobiles et numériques d’aide au sevrage, à des substituts nicotiniques et à d’autres outils qui ont fait leurs preuves pour aider les gens à arrêter de fumer (sic).