Les buralistes restent la porte qu’on pousse au coin de la rue. Et de plus en plus, c’est pour tout autre chose que le tabac ou des timbres : du snacking, l’ouverture d’un Compte Nickel, des produits locaux … C’est ainsi que démarre un article de Ouest France sur la Transformation avec des commentaires de Philippe Coy.
« Nous voulons être au plus près des plus éloignés » résume-t-il. Changer d’image aussi. « Notre univers était très masculin. En proposant de nouveaux services, nous nous ouvrons aussi à d’autres publics. »
Le premier plan d’action pour soutenir cette transformation sur la période 2017-2022 a porté ses fruits. 4 421 buralistes du réseau (23 %) ont relevé le défi et vu leur chiffre d’affaires progresser de 30 %. Un nouveau contrat vient d’être signé pour cinq ans avec les pouvoirs publics (voir 6 février).
Snacking, vente de bijoux fantaisie, règlement du reste à charge pour des bailleurs sociaux (huit à ce jour), projet d’espaces de coworking en zone rurale, points relais pour des colis (7 000 à ce jour), les initiatives se multiplient. « Nous pouvons devenir le drugstore du quotidien » observe Philippe Coy.
Bouger … une nécessité. « Nous voulons répondre aux nouveaux besoins des territoires ruraux. Un test est en cours dans une trentaine de bureaux pour accueillir les antennes mobiles de France Services. À l’horizon 2027, nous souhaitons que tous ces services représentent la moitié du chiffre d’affaires. » Photo : Ouest France