Ce samedi 23 mars, à Flavigny – où se tenait l’assemblée générale des buralistes de Meurthe-et-Moselle (voir 25 et 26 mars) – le réseau s’est rapproché des maires des petites communes, via la signature d’une convention. Compte-rendu de L’Est Républicain.
« On va organiser des réunions pour recenser les endroits du département où il manque des services » commence Florence Picard, présidente de l’association des maires ruraux de Meurthe-et-Moselle. Pour « répondre aux besoins de la population », élus et buralistes vont localiser des communes pour rouvrir d’éventuels commerces.
« Ou, au moins, faire en sorte qu’ils améliorent leur offre de service », ajoute la maire de Coyviller. Elle pense à des villages, pauvres en service public, où les usagers seraient intéressés à l’idée de payer leurs factures de cantine, de crèche, d’hôpital, leurs amendes ou leurs impôts, dans les bureaux tabac.
« Dans beaucoup de communes, il n’y a plus de distributeur de billets » ajoute Hervé Garnier, président de la fédération des buralistes de Meurthe-et-Moselle. « On peut aussi répondre à cette problématique-là. Et à d’autres… Avec des produits d’épicerie, de circuits courts, on peut tout vendre, et ainsi redynamiser certains villages. »
À ses côtés, Florence Picard approuve : « un buraliste peut répondre à de nombreuses difficultés de nos territoires ruraux. »