La municipalité de Châtellerault (31 800 habitants, 40 kilomètres de Poitiers, Vienne) vient de signer une convention avec Alcome, l’éco-organisme chargé de la réduction mégots dans l’espace public (voir 26 janvier et 2 février 2022), annonce Centre Presse.
Les points chauds où se retrouvent le plus de mégots vont être identifiés afin de lancer un plan.
« On n’a pas d’état des lieux mais notre adhésion à l’Association des Villes pour la Propreté urbaine nous a permis toutefois d’estimer un indice de propreté de la ville » indique, au quotidien régional Christelle Revel, responsable du service cadre de vie, « on sait ainsi qu’il y a des endroits où il y a plus des mégots que d’autres. »
•• Le travail mené avec Alcome (voir 10 et 12 août 2021) servira justement à identifier ces hotspots, ces points chauds, où se concentrent les mégots.
« Ça va avec la fréquentation. On peut penser, par exemple, aux bars ou devant les commerces. Il y a aussi ceux qui fument à leur fenêtre et qui balancent leur cigarette dans la rue. Par exemple, dans la rue Bourbon et globalement en centre-ville », souligne Laurence Rabussier, élue municipale. Des endroits comme la gare ou devant certains établissements scolaires sont également possiblement concernés.
Le partenariat va démarrer à la mi-mars. L’organisme aura « six mois pour établir la cartographie des hotspots », indique Christelle Revel.
•• À partir de là, des moyens seront déployés comme la mise en place de cendriers de rue ou la fourniture de cendriers de poche. « Des conventions particulières peuvent être également signées avec les cafetiers », précise Laurence Rabussier. L’éco-organisme assure également « auprès des collectivités le soutien au nettoyage et à la collecte des mégots », explique-t-il sur son site.
Quant au coût, il est supporté directement par l’éco-organisme dont les cigarettiers sont partie prenante. Ça ne coûtera donc pas un sou à la Ville, rappelle le quotidien.
En attendant de coller éventuellement des amendes aux fumeurs indélicats, la municipalité en appelle aussi à l’éducation et à la responsabilité. Laurence Rabussier : « c’est une question de santé publique et de pollution. Les mégots jetés par terre vont directement dans la Vienne. »